dimanche 2 avril 2017

La volonté du père

Un homme qui avait deux fils dit au premier vas faire  ceci ; le premier fils, drapé dans l'habit du respect  répondit que bien sûr mais n'en fit rien il s'appelait Francois. Il s'adressa alors au deuxième Jean-Luc qui refusa mais qui une fois  rentré en lui même fit quand même ce que son père lui avait  demandé.      Alors lequel des deux réalisa la volonté du père ?      Et bien oui c'est là où est toute la question.      Est-ce celui qui vient pérorer sur les plateaux télé  qu'il est croyant   et qui dans son costume à sept milles euros interpelle des aides soignantes sur l'urgence qu'il y a à les voir  travailler davantage ; ou celui qui dit n'être d'aucune obédience  mais qui réclame que l'effort soit fourni par chacun en fonction de ses  moyens, que celui qui a déjà beaucoup, doit être davantage mis  à contribution que le plus modeste, qui célèbre les valeurs que beaucoup tiennent pour religieuse ? Il m'ai d'avis, que le gourdin utiliser il y deux  milles ans dans le temple de Jérusalem nous serait aujourd'hui bien  utile pour chasser du pouvoir la cohorte des faux dévots, ces  légions de brutes qui ont le toupet devant la misère la plus  révoltante d'invoquer le réalisme économique. Ceux dont le ventre arrondi par des années à téter la mamelle des deniers publiques et qui expliquent aujourd'hui  qu'il est temps leur petit rot accompli qu'il faut que l'état  maigrisse. Que l'ISF c'est injuste mais que demander à une infirmière  dont je rappel au passage que le salaire ne permet pas d'acheter la  veste de monsieur Fillon qu'elle doit accepter d'en  fournir un peu plus est parfaitement acceptable. Alors à tous ceux qui portent un souvenir de leur foi  autour du coup, demandez vous si celui dont vous célébrez les idées  aurez vu d'un bon oeil qu'on en prenne davantage aux plus  modestes pour engraissez les plus riches, si dans une nature déjà en péril il est encore temps de surcarbonner nos consommations ?  Fut une époque ou un grand homme à conspuer les hypocrites  en leur disant "vous vous pliez devant la lettre de la loi mais  vous trahissez le coeur de la loi".
Aujourd'hui un cap est  passé même la lettre est foulé au pied.

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